top of page

[REVIEW] - Resident Evil Village : Voyage armé chez les lycans et les vampires



Resident Evil est une licence qui fait beaucoup parler en ce moment. De nombreux projets sont en cours de production que ce soit un reboot live action ou une série en image de synthèse sur Netflix. Cependant, ce que tout le monde attendait surtout cette année, c’était ni plus ni moins que la suite du Survival-Horror de Capcom, le fameux Resident Evil Village. Chef-d'œuvre de l’horreur ou grande déception ? C’est ce que nous allons voir dans ce test.


Que nous raconte Resident Evil Village ?


L’histoire se déroule quelques années après l’incident survenu en Louisiane dans la résidence de la famille Baker. Sous la protection du BSAA et de l’unité de Chris Redfield, Ethan et Mia Winters ont dû quitter l’Amérique pour vivre sous une nouvelle identité en Europe. Le couple s’est agrandi avec l'arrivée de leur petite fille, Rosalyne Winters. Alors qu’ils coulent des jours heureux, des coups de feu retentissent dans la maison de la famille, abattant l’épouse d’Ethan, le responsable de cette opération, Chris Redfield. Ce dernier enlève le bébé et décide d'assommer Ethan pour embarquer toute la famille au QG. Lorsque notre héros se réveille, il découvre une forêt enneigée, avec le camion renversé et les soldats exécutés, mais aucune trace de sa fille. C’est alors que l’aventure d’un père pour retrouver son enfant va débuter, dans un village isolé du monde, victime d’un phénomène étrange transformant les habitants en lycans. Ethan devra tout faire pour éliminer ceux qui règnent sur ce lieu étrange afin de secourir Rose et découvrir les origines du mal qui réside dans ce village.



Un scénario plein de rebondissement avec un casting magistral


Sans spoiler, le jeu possède une histoire assez intéressante qui peut s’avérer flou par moment, mais qui s’éclaircit au fur et à mesure de notre avancée dans l’aventure. Le fait de jouer un civil et non pas un agent expérimenté (Chris, Claire, Jill, Leon…) joue dans cette incompréhension car notre personnage n’est pas quelqu’un d'habitué et de renseigné sur le bioterrorisme. Nous avons donc par moment un récit qui peut sembler relever du surnaturel que de l’acte bioterroriste. Ceci est assez pertinent car grâce à ce côté naïf d’Ethan Winters, Resident Evil, depuis le 7, ouvre la voie à une nouvelle forme d’horreur, notamment grâce aux nobles de cet opus qui possèdent des pouvoirs particuliers, encore jamais vu dans la licence. Autre fait non négligeable, le fait d’avoir une partie de l’histoire dans les fichiers que l’on récupère dans le jeu. Resident Evil Village veut nous faire raconter une histoire, pas juste avec des cinématiques ou des gunfights mais aussi avec des documents que l’on trouve durant notre aventure. De mon expérience sur le jeu, j’ai réussi à être immergé totalement dans l’intrigue de Village grâce à la documentation qui permettait de compléter grandement l’histoire que j’étais en train de vivre.



Le scénario possède un potentiel aussi par les personnages qui sont présents. Les quatre nobles sont des antagonistes qui possèdent chacun une ambiance particulière lorsqu’on les rencontre. On pensera directement à Lady Dimitrescu qui a été le pilier central dans la communication du jeu. Ce personnage qui nous poursuit avec ses filles dans ce somptueux et étrange château nous donne le ton de ce que va être notre aventure dans ce village. Cependant je voudrais mettre en lumière que le gros potentiel de ce jeu réside aussi dans les autres nobles que nous devons affronter. À titre personnel, je pense que mettre en avant le personnage de Dimitrescu a permis de garder la surprise aux joueurs par rapport au potentiel des autres ennemis qui possèdent chacun une ambiance horrifique particulière. Beaucoup ont été déçus du temps d’apparition de notre “vampire”, de mon côté j’ai été très surpris mais surtout ravi de ce coup de maître, qui m'a permis de découvrir pleinement, la face cachée de l'iceberg. En tout cas, ce qui est sûr, c’est que Capcom a réussi à créer des antagonistes de qualité, inspirés des grands classiques de la littérature et du cinéma d'horreur et d'épouvante, qui resteront gravés dans nos mémoires.



De l’horreur et des balles



Il faut le dire, cet opus est plus tourné vers l’action que son prédécesseur. Nous avons une panoplie d’armes pour nous permettre de survivre et la carte est plus grande, permettant de fuir plus facilement nos ennemis et de les contourner. Notons aussi l’apparition d’un mystérieux marchand, nommé The Duke, qui va nous permettre de nous approvisionner en armes, ressources mais aussi d’améliorer notre équipement et nos compétences physiques. Le jeu s’inspire sans aucun doute de Resident Evil 4, que ce soit par son ambiance ou son côté action, sur ce coup là, c’est une évidence. Cependant, là ou l’horreur de l’épisode 7 jouait avec le système du huis-clos avec une pression constante subie par les nemesis, Resident Evil Village décide de jouer sur l’ambiance "épouvante". Même lorsque nous ne sommes pas en danger, l’environnement et la potentielle présence d’ennemis font que nous nous sentons toujours épiés. Donc je dirai que certes, cet opus possède une pression moins pesante que le 7, mais en termes d’ambiance et de surprise, il lui est bien supérieur, du fait de son plus grand environnement et de sa plus grande variété d’ennemis.



Un titre court mais avec une bonne rejouabilité


On ne va pas se mentir, Resident Evil Village est court. En ligne droite, comptez moins de 10 heures pour le finir, 12 heures si vous souhaitez compléter votre map à 100% et battre certains sous-boss. Cependant, vous serez amenés à refaire encore et encore le jeu afin de compléter tous les défis et les récompenses qui sont proposés. Le bon vieux mode Mercenaire est de retour, nous permettant de faire péter les scores en éliminant le plus de monstres possible avant la fin du temps imparti. Divers mode de difficulté sont disponibles, allant du mode facile au mode hardcore. Sachez qu’une fois le jeu terminé, un nouveau mode de difficulté vous sera proposé, le mode "village des ombres" et là, il faudra s’armer de patience et de beaucoup de sang-froid.



Conclusion : Que retenir de ce Resident Evil Village ?


Une claque visuelle, une ambiance gothique européenne qui fait mouche et des antagonistes charismatiques, ce Resident Evil Village est une réussite. L’histoire qui y est installée depuis le 7 grâce au personnage d'Ethan Winters permet à la saga de sortir la tête de l’eau après un sixième épisode en demi-teinte. Les novices de la licence y trouveront un bon jeu d’action horrifique, les fans y verront un plus dans le lore de Resident Evil. Cette conclusion aux aventures d’Ethan Winters permettra d’ouvrir des portes vers des intrigues encore plus incroyables et macabres.



Vous aimerez Resident Evil Village si vous aimez :


- La licence Resident Evil

- Les jeux en vue FPS

- Les jeux horrifiques avec du gunfight

- L'ambiance horrifique gothique occidentale


Comments


Post: Blog2_Post
bottom of page