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Maquia : Une ôde aux mamans



« Si jamais un jour tu dois quitter Iorph et faire des rencontres dans le monde extérieur, tu ne dois jamais aimer. Si tu aimes quelqu’un, tu seras vraiment seule », Racine Iorph, matriarche du clan de Maquia.


Sayonara no Asa ni Yakusoku no Hana wo Kazarō (faisons un adieu au soleil du matin quand les fleurs écloront) – plus connu sous le nom de Maquia – est un film japonais réalisé par Mari Okada et sorti en 2018.


La tribu des isolés, ou les Iorph, est un clan se caractérisant par une longévité accrue qui leur donne une apparence adolescente pendant des décennies, voire des siècles. Ils peuvent de surcroît vivre pendant des millénaires.


Cette famille si particulière vit paisiblement de façon recluse sur une île nommée Iorph, tissant des ibioles, immenses tissus qui leur fait office de journal de bord quotidien, et aussi de source de revenus. Sauf qu’une nuit, sous les ordres du roi, des soldats sont venus enlever les femmes afin de créer des enfants hybrides immortels. Cependant, la jeune Maquia, alors âgée de quinze ans, parvient à s’échapper et trouve un nouveau-né dans la forêt. A contrario, sa meilleure amie plus âgée (de plusieurs siècles), Leilia, est offerte au prince afin de lui assurer une descendance de haute valeur.


Débutent alors l’histoire de Maquia, jeune fille livrée à elle-même, avec un fils à charge par sa propre volonté et devant taire sa véritable identité ; et l’histoire de Leilia, devenue mère par obligation, condamnée à être isolée, dénigrée par son mari, méprisée et sans avoir la possibilité de voir sa fille.


Par chance, Maquia rencontrera des personnes merveilleuses qui l’aideront à s’occuper de son enfant, et ce, malgré le fait qu’elle soit une Iorph. Malheureusement, elle et son fils connaîtront des périodes difficiles, il y aura des hauts et des bas, des moments de précarité ; mais aussi des moments de joie et de bonheur.


D’autre part, nous apprenons au fil du récit que les Iorph ont subi des atrocités et qu’ils sont désormais une race en voie d’extinction.


Enfin, le fils de Maquia étant un simple humain, n’est pas éternel et Maquia doit s’en faire une raison même si elle est morte de chagrin. Ainsi prennent sens les paroles de Racine : « Si jamais un jour tu dois quitter Iorph et faire des rencontres dans le monde extérieur, tu ne dois jamais aimer. Si tu aimes quelqu’un, tu seras vraiment seule », ce à quoi Maquia répondra, après avoir partagé la vie d’un être mortel : « Matriarche, je suis heureuse de [l’] avoir aimé. Heureuse d’avoir aimé ».


Ainsi, ce film est un hommage à l’amour maternel qui vous arrachera des larmes tant par sa beauté et sa poésie, que sa dureté. Dans cette histoire plusieurs figures maternelles sont mises en avant. Bien entendu, je n’ai pas parlé de toutes ; mais je vous laisse le soin de les découvrir…

Bref, comme le dit l’un des protagonistes : « Ma mère est une personne magnifique ».


-Maguy-


 
 
 

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