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Sean Connery : L’éternel James Bond

Dernière mise à jour : 30 nov. 2020



Sir Connery était un acteur légendaire du 7ème Art et sa carrière aussi longue que diversifiée en dit beaucoup sur l’homme de caractère qu’il était.

En effet, le tout premier agent 007 du cinéma s’est éteint le 31 Octobre dans son sommeil à l’âge de 90 ans. Sa femme, l’artiste Micheline Roquebrune a témoigné sur l’état mental de l’acteur et producteur qui souffrait de démence ces derniers temps. Cette funeste nouvelle donne l’occasion à la rédaction de revenir sur la longue carrière diversifiée du nonagénaire inoubliable à Hollywood.

Sir Connery dans la peau de 007


Avant 1962, le jeune Sean Connery tourne dans quelques films, notamment avec les Studios Disneys pour Darby O’Gill et les farfadets.

C’est grâce à un concours qu’il décroche le rôle de James Bond, alors inconnu du public c’est l’astuce de la production pour respecter leur budget limité. Son interprétation va plaire et dès le premier film James Bond OO7 contre le Dr No, sa carrière décolle. Hélas, le personnage n’évolue pas et les scénarios sont souvent les mêmes, c’est pour ça qu’après avoir tourné Jamais plus Jamais en 1983, il décide de laisser le rôle de l’espion anglais pour ne pas rester enfermer dans ce rôle.


L’Acteur Écossais en 5 Films


N’oublions pas qu’en 1964, après avoir jouer dans les deux premiers opus de la Saga James Bond, il est repéré par Alfred Hitchcock pour jouer dans Pas de Printemps pour Marnie. Il y incarne le rôle de Mark Rutland un riche homme de pouvoir qui aime dresser les félins durant son temps libre. Le charisme naturelle et fraîchement dévoilé au grand public collait parfaitement au personnage.


Une dizaine d’années plus tard, c’est dans le délirant Zardoz qu’on retrouve l’acteur. Un univers très différent de ses films habituels. Nous sommes en 2293 dans un monde post apocalyptique, imaginé par le réalisateur John Boorman, où l’exterminateur Zed réduit en esclaves les Eternels, ennemis des Brutes. Ce long métrage de science fiction n’a pas fait l’unanimité à sa sortie dans les salles obscures. Encore maintenant il est vivement critiqué, voir perçu comme étant un “nanar”. Alors qu’on aime ou pas, le scénario Sean en met plein la vue, particulièrement dans son costume rouge. En 1986, le roman de Umberto Eco, Le nom de La Rose est adapté au cinéma avec un casting Franco-italo-allemand. Au nord de l’italie des moines sont retrouvés mort dans une abbaye, le franciscain Guillaume de Baskerville va mener l’enquête accompagné du novice Adso de Melk. Dans le rôle principal on retrouve donc Sean Connery qui a ému et marqué tout une génération dans ce drame historique, film iconique du cinéma des années 80 récompensé en 1987 par le César du meilleur film étranger.

Notre Sir d’Edimbourg connaît son heure de gloire grâce à son interprétation de Jim Malone dans Les Incorruptibles, film au casting cinq étoile de Brian de Palma dans lequel on retrouve Robert de Niro et Kevin Costner. En 1988, son rôle lui vaudra l’oscar et le golden globes du meilleur acteur dans un second rôle.

Le film se déroule dans les années 30, époque où Al Capone règnent en maître sur Chicago. Un officier de police monte une brigade d’hommes désireux de faire cesser le crime. Les scènes du film à succès sont soulignées par l’excellente musique d'Ennio Morricone.

Bien que proche de la retraite, en 1999 il joue aux côté de la sublime Catherine Zeta-Jones dans Haute Voltige. C’est un de ses derniers films, il incarne un gentleman cambrioleur qui se laisse séduire par une agent infiltrée. La différence d’âge est flagrante mais le jeu permanent entre les deux acteurs rend l’histoire palpitante.


Une pluie d’hommages La toile a reçu une multitude d’hommages pour la disparition de Sean Connery. Ses apparitions diverses et ses nombreux films, que nous n’avons pas pu tous cités, ont séduit un bon nombre de cinéphiles. Harrison Ford s’est joint aux nostalgiques et on le comprend.

Qui pourrait oublier le papa d’Indiana Jones, le professeur Henry Jones en 1989 qui avait disparu en partant à la quête du Graal. L’aventurier favoris de Spielberg a d’ailleurs déclaré au sujet de ce tournage : “Vous ne connaissez rien au plaisir avant que quelqu'un vous paie pour conduire Sean Connery faire un tour de side-car avec une moto russe, rebondissant le long d'un sentier de montagne cahoteux et sinueux, en le regardant se tortiller dans tous les sens (...) Mon Dieu, que nous nous sommes amusés... S'il est au paradis, j'espère qu'ils ont des terrains de golf !"

Au Poulpe Savant on ne peut pas dire à Harrison s’il y a des terrains de Golf là-bas mais on peut dire qu’on va se refaire tous les James bond ! Et vous, quel est votre film fétiche de Sean Connery ?




Alicia Trotin

 
 
 

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